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Aristée
21 février 2007

ALERTE ROUGE


   
 

 

                         
   

 

   
   

 

   
 

 

 
 
  ALERTE ROUGE
 
  Arrivé la veille à Douala, j’ai passé une excellente   nuit dans ma chambre de l’hotel des cocotiers, bercé par le ronronnement du   climatiseur.
  Je téléphonais pour avoir mon petit dejeuner dans ma   chambre.
  Je voulais profiter au maximum de cette calme ambiance,   agréable, de la climatisation particulièrement appéciable ici ou la chaleur   humide de l’extérieur est difficile à supporter.
  Je sais que la journèe sera dure, peut être pas   dangereuse, mais sait on jamais ?
  Il y a 12 ans que je travaille pour le 2 ème bureau   Français, et je suis payé ( assez mal d’ailleurs) pour savoir que dans mon   activité, les situations délicates peuvent surgir à n’importe quel moment.
  Or j’étais aux basques d’un assez gros morceau, et   j’avais tout lieu de penser que je n’étais pas le seul…..Ce qui était source   de complications.
  Mon déjeuner terminé, avec un soupir de regret, je   quittais ma chambre….et ma tranquillité d’esprit .Les choses sérieuses   allaient commencer.
  J’avais rendez vous a à 10 heures, prés de la piscine de   l’hotel avec un représentant de l’Ambassade de France, qui en fait comme moi,   travaillait pour le Colonel Dubois.
  Vous connaissez tous le Colonel Dubois et je n’ai aucun   scrupule à révéler son nom puisque Pierre Nord l’a fait avant moi
  J’étais hier matin dans son bureau et il m’avait donné   ses dernières instructions :
  « Pierre, je ne sais pas si je vous offre un voyage   d’agrément ou si la piste que nous suivons est sérieuse… »
  - « Mon Colonel, je serais surpris que vous m’offriez un   voyage d’agrément, et d’après les éléments que vous m’avez fourni hier, nous   le savons vous et moi »
  - « Ce que je voulais dire c’est que Hussein Hussein que   vous allez rencontrer n’est peut être que du menu fretin »
  - - « Du menu fretin ? Il y a 99 chances sur cent pour   qu’il soit à la base de ce projet d’attentat dans le métro parisien »
  - « Hé bien voilà. Vous venez de le dire : Ce n’est pas   une certitude…Mais ne perdons pas notre temps en discussions oiseuses.
  - « Le lendemain de votre arrivée, vous rencontrerez   Sabatier, attaché commercial a l’Ambassade de France…et qui travaille un peu   pour nous.
  - Il a trois hommes qui sont chargés par roulement de   surveiller Hussein Hussein, 24 heures sur 24. Nous l’avons » logé « , depuis   3 jours, et Sabatier vous tiendra au courant de ses faits et gestes avec   précision. Bien entendu, Hussein Hussein est « sous bretelle » ( note de   l’auteur : son téléphone est sur écoute), et il semble être souvent en   contact avec un Imam de la banlieue Parisienne, à Villeneuve la garenne. Ils   utilisent des expressions qui paraissent anodines mais qui semblent bien être   des codes..enfin vous verrez ça avec Sabatier. Nous aurons une vacation radio   chaque jour à 19 heures. Sabatier vous fournira un appareil émetteur receveur   et les armes que vous désirerez.
  - Cette mission Pierre est peut être très importante et   le paramètre temps sans doute primordial, car « je sens » que leur attentat   est prévu pour bientôt. Et puis pour être franc il y a un élément qui m’amène   à le sentir : Nous sommes le 15 Janvier, or, lors d’une conversation entre   Hussein et l’Immam, par deux fois il a été question de 26-1, noyé dans une   phrase qui n’avait rien à voir avec une date, mais cela pourrait correspondre   au 26 Janvier .
  Voici vos papiers Vous êtes représentant de

la Compagnie Commerciale

  du Cameroun,

la C.C

.C.   et vous vous appelez Marc Ariste. »
 
 

 

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Message 

 
 

 

 
 

 


 

   
 

- A 10 heures, j’étais à une table   sous un parasol, prés de la piscine. Il faisait une chaleur étouffante et je   buvais mon premier Baby Whisky and soda de la journée.
  - Un homme d’une trentaine d’annèe à la carrure   d’athlète vint devant moi.
  - Vous êtes Marc Ariste, sans doute ?
  - Parfaitement. Comment m’avez-vous reconnu ?
  - - C’est très simple : vous êtes la seule personne que   je ne connaissais pas.
  - - C’était simple en effet. Asseyez vous.
  - - Merci. J’ai du nouveau. Et c’est du tout frais. Je   n’ai pas encore mis le Colonel au courant
  - - Ah ? Je vous écoute.
  - - Justement, à propos d’écoute. Vous savez sans doute   que nous écoutons les conversations de Hussein Hussein. Or il y a moins d’une   heure, Hussein Hussein a appelé un numéro en Syrie. Il a demandé :
  - - Ibrahim ?
  - - Oui.
  - - Tout est Ok. Moins dix.
  - Et il a raccroché.
  - Cela semble confirmer la date du 26 Janvier, puisque   nous sommes le 16.
  - Cette information est interessante, mais que se   passera t il le le 26, et ou ?
  - - Je reconnais que nos connaissances sont succintes.   Il y aura un attentat à Paris dans le métro. C’est vague.
  - Nous avons sous la main quelqu’un qui sait : c’est   Hussein Hussein. Nous pouvons le Kidnapper et le faire parler. Qu’en pensez   vous ?
  - - Je pense que nous devons conserver cette solution   pour le dernier moment, si nous n’avons pas d’autres solutions.
  - En effet, si nous le capturons maintenant, d’une part,   nous ne sommes pas certain qu’il parlera d’autre part, même s’il voulait   parler il n’est pas sur qu’il connaisse tous les détails de l’opération, vous   savez que le cloisonnement est largement utilisé dans les milieux islamiques,   enfin, et surtout, nous risquons de les mettre en éveil, et si nous ne   pouvons pas « coxer » les têtes pensantes, les attentats seront peut être   simplement retardés. Nous devons donc, essayer d’en savoir plus sans   qu’Hussein Hussein se sente découvert.
  - A ce propos, êtes vous certain que vos bonshommes   chargés de la planque soient assez discrets. Il ne faut a aucun pris qu’H.H.   puisse avoir la puce à l’oreille.
  - - Ce sont des pros. D’ailleurs vous aurez l’occasion   de les voir à tour de role, vous les jugerez vous-même.
  - - Bien. Je suppose que vous avez tous les   enregistrements de conversations téléphoniques. Je veux les entendre, avant   toutes choses.
  - - OK.Je vais partir le premier,. Voila une adresse (   Sabatier donna un bristol à Pierre)Je vous y attends….disons dans une demie   heure. Ca colle ?
  - - D’accord.
  - L’adresse notée sur le bristol était une épicerie à   proximité de

la Poste.Il

  y avait 5 ou 6 clients à l’intérieur. A peine entré dans la boutique une   jeune femme vint vers moi, et me dit :
  - - Nous en avons dans la reserve. Si vous voulez bien   me suivre ?
  - Ce que je fis immédiatement . Nous avons emprunté un   long couloir puis un escalier qui menait à un petit appartement ou se   trouvait Sabatier qui nous présenta l’un à l’autre.

 

 

 

-  - Hélène je vous présente Marc. Marc, c’est Hélène qui travaille à l’épicerie, mais avant tout, pour nous.

-  Hélène et moi, nous nous sommes regardés longuement. Bon sang, quel charme possédait cette femme !Par la suite, j’ai constaté qu’elle était admirablement faite, mais sur le moment je ne vis que des yeux noirs nimbés d’une tristesse qui me serrait le cœur.

-  Cette femme avait du et devait encore souffrir….mais Sabatier ne me laissa pas le loisir de contempler d’avantage cette émouvante personne  

( A suivre)
http://abeilles.apiculture.free.fr/

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