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Aristée
21 février 2007

ALERTE ROUGE ( FIN)

 

-  Une seule chose me titillait dans l’opération que nous devions réaliser.

-  Nous avons en face de nous des terroristes. Des gens qui normalement sont toujours sur le qui vive.Or, aucune mesure de défense ne semble avoir été prise. Par exemple pendant le repas, ils se retrouvaient tous dans la même pièce et il n’y en avait pas un pour assurer une garde.

-  Et puis, je pensais que les déclarations des deux femmes constamment en compagnie du groupe, étaient sans ambiguité. Les terroristes se sentaient absolument en sécurité.

-  Il est vrai que lorsque l’on est en permanance  en contravention avec les lois d’un pays étranger, on finit par considérer que rien ne s’étant passé, ils ne se passera jamais rien. Enfin j’espérais que nous n’aurions pas de mauvaises surprises en cours d’action.

-  Le Chef de l’Agence tous risques, une série télévisée, aime dire : J’aime qu’un plan se déroule sans accroc.

-  Il aurait été heureux de mener l’opération que j’avais conçue, car tout se passa selon le plan prévu.

-  

-  

-  Ali avait pu ;dans un premier temps se rendre aux WC sans aucun problème. Hélène avait fermé la porte extérieure de la salle à manger. La serveuse une fois sortie, j’avais pu lancer mes deux grenades défensives( beaucoup plus meurtrières que les grenades offensives) personne n’avait pu sortir de la pièce, et j’avais pu constater rapidement que les 6 terroristes étaient morts.

-  Lorsque les autorités locales viendraient sur les lieux, elles ne manqueront pas de constater l’armement et le matériel des terroristes prouvant l’activité illicite de ce groupe.Nous savions ; le Colonel Dubois et moi-même, que les choses n’iraient pas plus loin. L’enquète serait sommaire et classée très vite.

-  Hélène, Ali et moi avons sauté dans la voiture et nous nous sommes dirigés vers la route de Dschang. Nous avions fait notre travail. Il nous restait a espérer que Sabatier de son coté avait pu « coxer »Hussein Hussein et Moulay Idriss.

-  Ali, semblait complètement assommé par les évènement. Faire de ce garçon un Kamikaze était une erreur monumentale.

-  L’ayant questionné à plusieurs reprises, il finit par me dire.

-  Je n’ai jamais été volontaire. C’est mon oncle, Moulay Idriss, le chef des Serpents Vengeurs qui a voulu m’inscrire… ;;

-  - Moulay Idriss est réellement le Grand chef ?

-  - Oui. C’est lui qui a crée le mouvement il y a 6 ans. Mais quand il va savoir ce que j’ai fait….

-  - Ecoute, Ali, il est possible qu’il ne le sache jamais.Si tout s’est passé normalement, il doit être arrété et nous allons le voir. Nous allons te passer des menottes, ainsi vous en serez au même point. Il ne pourra te suspecter.

-  A vrai dire, je pensais qu’il valait mieux lui passer des menottes par précaution. Peut on savoir les réactions de ce garçon si le remord ou la fibre familiale, venaient l’amener à une réaction insensée ?

-  Au lieu dit, à l’heure dite, un hélicoptère nous attendait dans un champ sur la droite de la piste.

-  Une voiture était à ses cotés.

-  En nous voyant arriver, Sabatier vint vers nous. Le pouce en l’air nous signifiait que de son coté également tout s’était déroulé selon le plan prévu.

-  Hussein Hussein et Moulay Idriss étaient restés dans la voiture menottes aux poignets et sous la garde d’un homme armé.

-  Quand Idriss vit son neveu également menotté, il palit un peu plus. Il venait de comprendre l’échec total de son opération.

-  Sabatier me raconta comment avait pu avoir lieu l’arrestation des 2 hommes..

-  Prévenu par «  l’œil » » à l’Ambassade de Syrie, que Moulay Idriss avait un rendez vous dans un café en ville, il avait supposé que cette entrevue était forcément liée avec notre affaire.

 

-   Il avait donc posté 3 hommes à proximité du café.

-  Ces trois hommes virent arriver Idriss et quelques instants plus tard Hussein Hussein suivi par les deux hommes que Sabatier avait attaché à ses basques.

-  Avec ses 5 hommes, Sabatier n’eut aucune difficulté à intercepter les deux terroristes à la sortie du café.

-  

-  Hussein Hussein, Idriss, montèrent dans l’hélicoptère, puis l’homme armé et Hélène. Enfin Ali et moi avons pris les places du fond. Je ne voulais pas que l’oncle et le neveu puissent communiquer.

-  Nous avions prévu avec le Colonel Dubois que l’hélicoptère nous aménerait à Maroua dans le nord Cameroun ou se trouvait un petit aérodrome. Là,  un avion d’affaires nous attendait pour nous emmener à Dakar.

-  Un accord avait été pris par le Colonel avec les autorités Sénégalaises. Nous pouvions sauter directement de l’avion d’affaire dans l’avion de ligne sur Paris. Sans formalités de douane ou de police.

-  Au petit matin nous atterrissions à l’aérodrome Charles de Gaulle.

-  Le Colonel lui-même vint nous accueillir.Il dit à sa filleule

-  - Beau travail fifille. …Vous aussi Pierre me dit il en se tournant vers moi. En tous cas, l’attentat prévu n’aura pas lieu.

-  Bon. Vous êtes libres tout les deux. Je prends la suite.Je vais déculoter vos trois olibrius. Vous êtes libre Pierre….jusqu’à demain…je veux vous voir à mon bureau à 9 heures.

-  Hélène me regardait avec un merveilleux sourire.

-  - Je vous avais bien dit que Marc est un prénom qui ne vous convenait pas. Mais,

-  Pierre, ça va…..

-  Il y avait tant de douceur dans son regard, tant de…et puis zut !!!

-  Je m’étais proposé de vous raconter une histoire de terroristes, dans laquelle j’étais intervenu.

-  Mon role dans cette histoire est terminée.

-  Quelque chose me dit qu’une autre histoire va commencer.

-   Une histoire qui va durer sans doute très très longtemps ;

-  Qui ne sera pas une histoire d’espionnage.

-  Elle sera d’un tout autre genre, un genre dans lequel Barbara Cartland était tellement douée que je n’oserais pas lui faire concurrence.

-  Je pris Hélène par la main. Notre avion avait atterri, mais nous,……nous étions toujours dans les nuages.

 

 

 F I N
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